La machine à produire les inégalités

Si les cris d’alarme ne manquent pas, les mesures destinées à combattre l’accroissement des inégalités sociales font totalement défaut. Les faits sont pourtant suffisamment établis, le danger du populisme montant qui en découle dénoncé par ceux qui craignent d’être dépossédés du pouvoir, mais la logique du capitalisme financier suit son œuvre et rien ne semble prêt à l’arrêter.

Mais celle-ci ne s’arrête pas là. La Banque mondiale relève le « poids insoutenable » de la dette des pays à revenu faible et intermédiaire. Les investisseurs internationaux, à la recherche de rendement, leur ont prêté sans compter sans trop se soucier du risque que cela représente. Et la structure de l’endettement de ces pays a évolué en faveur d’emprunts à court terme peu adaptés à l’investissement, tandis que les créanciers privés sont de plus en plus nombreux.

L’abondance de liquidités a permis aux gouvernements des pays pauvres et à leurs entreprises d’emprunter à moindre coût, mais elle les a rendu potentiellement vulnérables à une hausse des taux. Le relèvement des taux directeurs des banques centrales européennes, s’il intervenait, les plongerait dans une crise de la dette, provoquerait une fuite des capitaux et aboutirait à une dévaluation de leurs monnaies. Or ils ont emprunté dans des devises étrangères et la charge de la dette s’en trouverait à un double titre accrue.

Pour parachever le tableau, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) souligne que cette dette privée alimente la spéculation financière -distribution de dividendes, rachats d’actions, acquisitions et fusions – et non pas les investissements productifs. La dette ne finance donc pas le développement.

Le FMI, qui s’est également penché sur le sujet, a identifié les pays asiatiques comme étant particulièrement vulnérables en cas de changement de politique monétaire, où il faudrait s’attendre à de nombreuses faillites.

La nouvelle donne du capitalisme fragilise encore plus le système. Et l’on ne doit pas s’étonner de l’apparition soudaine de phénomènes comme la crise en cours sur le marché des repos, qui conduit la Fed a improviser sous la forme d’un mini-Q.E. qui ne dit pas son nom, le sauvetage d’un système bancaire à court de liquidité pour se financer au jour le jour dans un environnement où elles abondent sans être nécessairement réparties. Encore et toujours des inégalités qui profitent aux banques les plus riches et mieux dotées…

Une réponse sur “La machine à produire les inégalités”

  1. Ne rentrons pas dans des chicanes entres nous, Face au loup les chiens s’allient !

    Prenons de la hauteur et essayons d’être constructif.

    Notre soucis c’est de voir apparaître une direction unitaire centrale et nationale au mouvement de la classe ouvrière qui est entrain de naître, UN GOUVERNAIL CENTRAL, UN COMITÉ DE SALUT PUBLIC POUR NOS RETRAITE.

    De l’audace, de l’audace et encore de l’audace disait Danton !

    Les centrales ouvrières n’assument pas leurs responsabilités, il faut supplanter à ce manque.

    Partout, dans l’Education Nationale, dans les Hôpitaux, dans les transports, énergie, commerce, police, médias etc , les salariés ont pleine conscience de ce qui se trame contre eux.

    A partir du 05 décembre il va falloir bloquer le pays c’est sûr, mais nous allons bloquer le pays pour la bourgeoisie, pas pour nous les travailleurs.

    Nous allons avoir besoin d’ouvrir les écoles pour nos enfants, maintenir les urgences hospitalières pour nos malades, distribuer des denrées via le contrôle des grandes surfaces, faire des coupures d’électricité et de gaz ciblées, organiser un service d’ordre avec nos camarades policiers syndiqués, contrôler les médias avec nos camarades journalistes et surtout techniciens, bref organiser la grève.

    A un moment, c’est à un million et plus, que nous devrons concentrer la force de notre mouvement sous les balcons de l’Elysée, pour UN RASSEMBLEMENT CENTRAL ET NATIONAL.

    Il faudra faire fonctionner les transports.

    Toutes les Assemblées Générales, toutes les réunions formelles et informelles, toutes les réunions syndicales à la base, tous les groupes de discussions sur les réseaux sociaux, toutes les initiatives, salariés apolitiques et politiques, salariés syndiqués et non syndiqués, salariés en gilets jaunes, doivent avoir comme seul objectif de pousser une ou des fédérations syndicales ( un ou des partis politiques ) à trouver une salle à Paris, pour que vite puisse s’y tenir :

    UNE CONFÉRENCE DE PRÉPARATION A LA GRÉVE ILLIMITÉE A PARTIR DU 05 DÉCEMBRE

    Seront invités de plein droit à cette Conférence ouvrière, tous les responsables syndicaux ( et politiques ), tous les délégués salariés élus, mandatés et représentatifs d’AG de salariés, qui de prime abord se prononcent :

    POUR LE RETRAIT

    CONTRE TOUT REPLI CORPORATISTE

    CONTRE TOUTES NÉGOCIATIONS A TOUS LES NIVEAUX AVEC LE POUVOIR

    POUR LA GRÉVE ILLIMITÉE ( et non pas reconductible ) JUSQU’AU RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET RETRAITE MACRON

    La dignité est une majesté qui résulte d’une raison droite et sérieuse. Faisons en sorte d’être digne quant aux responsabilités que nous avons devant nous, et notre responsabilité à tous, et de doter notre mouvement de classe, d’une direction unitaire, centrale, nationale, démocratique et performante.

    VITE UNE CONFÉRENCE DE PRÉPARATION A LA GRÉVE ILLIMITÉE A PARTIR DU 05 DÉCEMBRE.

    Le groupe:  » Frondeurs CGT de la RATP « .

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